Les SCPI continuent de susciter l’intérêt des investisseurs. Il faut se rappeler que ces véhicules de placement immobilier ont enregistré une performance globale de 5,30 % en 2020. Pourtant, il s’agit d’une année civile difficile marquée par l’épisode interminable du coronavirus. En tout cas, voici les clés de la réussite d’un investissement en SCPI en ligne.
Bien comparer le TDVM de différentes SCPI avant tout investissement
La rentabilité et la pérennité sont deux critères de sélection à prendre au sérieux dans le cadre d’un investissement en SCPI. Pour éviter les éventuels regrets, mieux vaut se focaliser sur un paramètre important : le TDVM. C’est un acronyme technique qui signifie Taux de Distribution sur Valeur de Marché.
Le TDVM ou DVM est une notion courante utilisée dans l’univers des SCPI. Elle se rapporte aux taux de rendement annuel. Il permet d’identifier rapidement et facilement les SCPI les plus rentables du marché. En général, elles affichent un TDVM oscillant entre 4 % et 6 %.
L’année 2020 a permis à certaines SCPI de tester l’efficacité de leurs stratégies d’investissement. C’est notamment le cas des jeunes SCPI de rendement, comme Eurion, Iroko Zen ou encore NEO. Elles ont délivré respectivement un TDVM de 10,40 %, 7,56 % et 6 %. Par ailleurs, le TRI (Taux de Rentabilité Interne) constitue un paramètre important à prendre en considération. Il mesure la performance d’une SCPI dans une optique de long terme (sur 5, 10, 15 et 20 ans).
Prendre conscience de la taille de la SCPI (sa capitalisation)
Il est plus rassurant d’investir dans une SCPI de grande taille, surtout si elle affiche un TDVM supérieur à la moyenne du marché. Mais cela ne signifie pas que les SCPI moins importantes sont risquées. Sûrement, la capitalisation figure parmi les paramètres à considérer lors de la souscription de parts. Elle s’obtient en multipliant le nombre de parts émises par le prix unitaire de la part.
Une capitalisation importante est synonyme d’une meilleure mutualisation des risques locatifs. À titre de comparaison, les plus grandes SCPI du marché affichent une capitalisation boursière dépassant le milliard d’euros. Pour l’exercice de 2020, on peut citer les SCPI Edissimo (3 757 M€), Rivoli Avenir Patrimoine (3 490 M€), Immorente (3 430 M€), Accimmo Pierre (3 306 M€) et Primovie (3 142 M€).
Le TOF et le RAN
Le TOF (ou Taux d’Occupation Financier) permet d’apprécier la performance locative d’une SCPI. Exprimé en pourcentage, ce ratio s’obtient en divisant le montant des loyers réellement encaissés par la SCPI et la totalité des loyers qui auraient été perçus dans l’hypothèse où l’ensemble de ses actifs locatifs étaient occupés. La logique veut que l’on investit dans une SCPI ayant enregistré un TOF supérieur à 90 %.
Le RAN (ou report à nouveau) est un autre moyen sûr de réussir un investissement en SCPI. Il correspond tout simplement aux fonds de trésorerie de la SCPI. Il s’agit, plus concrètement, de dividendes non distribués qui serviront de coussin en cas d’imprévus (départ inopiné de locataires, travaux urgents. etc.). Le RAN d’une SCPI s’exprime soit en nombre de jours, soit en pourcentage.